Sommet de Copenhague
Comme de nombreux autre chef d'état, le premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva s'est rendu à Copenhague pour les dernières du sommet sur l'environnement (sur la photo, son retour)...
Difficile de trancher aujourd'hui... Les objectifs fixés avant le sommet n'ont pas été atteints mais d'un autre coté, les spécialistes s'accorde à dire que de véritables progrès ont été effectués...
Compre rendu...
Le Parisien - Sommet de Copenhague : un accord à l'arraché et au rabais !
La fin du sommet sur le climat, vendredi à Copenhague, a été laborieuse. La déclaration finale, qui n'a pas encore été votée, prévoit de limiter le réchauffement planétaire à 2°C d'ici à 2050, l'objectif majeur et annoncé du sommet. Mais elle ne fixe pas pas d'objectifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et n'envisage pas de sanctions pour le pays qui ne respecterait pas le protocole.
De l'aveu même du président des Etats-Unis, Barack Obama, un accord légalement contraignant sera «très difficile» et prendra du temps.
Ces compromis ont pu être intégrés in extremis à la déclaration politique de Copenhague, où les chefs d'Etat de la planète ont dû jouer les prolongations. Le document final est qualifié de «significatif» et «sans précédent» par Barack Obama, qui juge néanmoins les progrès «insuffisants».
Gaz à effet de serre : Sarkozy compte sur les négociations de Bonn.
Les Etats-Unis sont parvenus à un accord avec les dirigeants des grands pays émergents que sont l'Inde, l'Afrique du Sud et surtout la Chine. Mais ce compromis s'est fait au détriment de l'objectif de réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.
Si les pays industrialisés ont renvoyé à janvier 2010 l'adoption de leurs engagements de réduction d'émission de gaz à effet de serre à l'horizon 2020, tous ont déjà «accepté de donner par écrit» leur accord, a expliqué le président français. Ce dernier compte sur les négociations prévues à Bonn (en Allemagne) «dans six mois» destinées à préparer la prochaine conférence climat de Mexico fin 2010, pour remettre l'objectif de 50% de réduction des émissions d'ici 2050 en piste.
Les pays industrialisés se sont engagés à verser 100 milliards de dollars par an d'aide aux pays en développement à compter de 2020. Mais d'ici-là, les Etats-Unis accorderont une aide de 3,6 milliards de dollars aux pays les plus vulnérables au changement climatique. L'Union européenne versera, quant à elle, 10,6 milliards de dollars sur les années 2010, 2011 et 2012.
Les accords de Copenhague prendront en 2013 le relais de ceux de Kyoto, adoptés en 1997, qui n'avaient pas été ratifiés par le gouvernement de George W. Bush. Les discussions se sont poursuivies bien après l'horaire initialement prévu pour la cérémonie de clôture (18 heures). Dès la mi-journée, l'ONU avait prié les délégations de «ne pas partir vendredi soir».
Pas de photo de famille !
Signe d'un manque d'unité, aucune photo de famille n'a pu être prise. Les quelque 130 chefs d'Etat et de gouvernement n'ont pas réussi à se trouver dans la même pièce au même moment, ni surtout à sourire tous ensemble.
Une heure entière à la mi-journée - de 12 heures à 13 heures - avait été réservée à la pose pour immortaliser ce sommet de Copenhague. Ceux qui n'étaient pas déjà partis, comme le président russe Dmitri Medvedev, qui a toutefois laissé ses pouvoir à son conseiller climatique, étaient enfermés dans leur hôtel ou dans une salle de négociation pour sauver un accord de la dernière heure.
Leparisien.fr